Sainte-Gertrude / Saint-Géry

...paroisses de Gentinnes / St-Géry

 

 

Si on faisait de la place pour Dieu dans nos maisons !

 

En ce temps difficile du confinement, il n’est pas possible de se rencontrer, de prier ou de célébrer ensemble… Alors où et comment retrouver Dieu qui nous a promis d’être parmi nous ? Un Dieu qui partage ce que nous vivons, Dieu qui fait route avec nous. N’est-ce pas le moment de faire une autre place à Dieu dans nos vies, dans notre cœur, dans nos maisons ? Nous vous suggérons de faire chez vous un lieu ou un coin de prière.

 

Qu’est-ce que c’est ? C’est un lieu de la maison réservé à la prière, à la méditation, au calme, au repos devant Dieu. Un lieu où Dieu parle, écoute, vient nous rencontrer. Un lieu où je vais le retrouver une fois par jour, pour le prier, pour lui confier mes questions ou mes soucis.

Cela peut être un coin de chambre, ou du salon, ou un bout de couloir, ou encore l’endroit où vous dormez. En tout cas, un lieu calme et accessible.

 

Comment « équiper » ce lieu ? Cela est laissé à votre liberté. Il y a normalement : • une belle croix, une icône, une statue, un chapelet…

•          Une bougie, un cierge, une Bible, ou un livre des Evangiles

•          Un siège ou un coussin où vous pourrez vous installer. Dans une famille, on met autant de sièges que de personnes

• Ou des photos…

Ce lieu est important en ces jours de confinement, et certainement pendant les jours de la Semaine Sainte où nous ne pourrons pas nous retrouver à l’église.

•          Le jour des Rameaux (5 avril) vous pourrez y fixer un brin de buis, de votre jardin, demander l’aide et la protection bienveillante de Dieu

•          Le jeudi Saint (9 avril) : y relire le récit de l’institution de l’eucharistie ou du lavement des pieds

•          Le Vendredi Saint, prendre le temps de relire la Passion de Jésus

•          Le Samedi Saint, temps de l’attente et de la veille. Dire à Dieu l’importance qu’il a pour nous ; et ce que nous attendons de lui.

•          Le dimanche de Pâques, un récit d’apparition du ressuscité.

A une autre période, vous évoquerez la fête de Noël, ou encore le souvenir des défunts.

Ce petit coin de prière devient une terre sacrée pour retrouver Dieu.

Essayez, vous verrez

C’est vraiment un bon moyen pour donner une place à Dieu dans nos familles, dans nos maisons, dans nos cœurs.

Mère Teresa de Calcutta disait : il n’y a qu’un miracle que Dieu ne peut pas faire : ajouter de l’eau à une bouteille déjà remplie…

Il faut faire de la place à Dieu. C’est maintenant le temps favorable pour le faire.

 

Joseph Burgraff              

                                                                              

Célébration de la semaine sainte

 

qDimanche des rameaux : chacun cueillera son buis et l’apportera dans sa maison. Ce rameau sera considéré comme béni par association spirituelle aux offices célébrés en privé et diffusés par les médias.

 

qPour les célébrations domestiques du Jeudi, Vendredi et Samedi saints, voir les propositions disponibles sur le site de la paroisse http://www.stgérystegertrude.be

 

Funérailles

Dans la douleur de la séparation et l’espérance de la résurrection, nous avons célébré les funérailles de Mme Paquet le 21 Mars 2020 à Saint-Géry, Que le Seigneur l’accueille dans son éternité bienheureuse.

 

Confinement ou « temps d’incubation spirituelle »

La crise sanitaire qui frappe le monde depuis quelques mois déjà et dont nous souhaitons tous voir très rapidement la fin perturbe littéralement notre quotidien. Le virus qui en est le responsable s’insinue discrètement dans nos vies brouillant au passage l’équilibre social de nos existences : on ne peut plus se serrer la main, on doit observer une distance d’au moins 1,5m avec son interlocuteur, plus de bise, plus d’étreinte, plus possible de dire au revoir aux proches disparus… Le monde dans sa course effrénée s’est brutalement figé, arrêté. Le vide et le silence se sont emparés des places de nos villes. Que de projets ajournés, de rencontres remises, de réunions reportées sine die. Le plus effrayant dans tout ça, c’est qu’on a affaire à un ennemi invisible qui, à en croire les experts, n’a pas encore fini de livrer ses secrets. On a peur. Peur pour nous-mêmes, peur pour nos proches, peur pour notre travail, peur des autres, et surtout peur de l’incertitude. On ignore ce à quoi rassemblera notre vie lorsque cette bestiole aura été vaincue.

Malgré le lot de malheurs qu’il charrie, le coronavirus est en train de nous faire redécouvrir des trésors enfouis au plus profond de nous-mêmes, mais que souvent nous n’avons pas l’occasion de faire ressortir tellement nos vies pleines nous imposaient un rythme vertigineux. Contre le covid-19, un « remède » efficace nous a été prescrit : le confinement. La distance physique que cette prescription implique, nous a poussés à exhumer le trésor de la famille et de l’amitié. Les technologies de l’information et de la communication sont mises à contribution pour nous rapprocher les uns des autres. Les besoins des personnes fragiles et isolées autour de nous ont réveillé le trésor de la solidarité. L’impossibilité de rencontrer physiquement nos voisins a ressuscité notre fraternité par la création des groupes WhatsApp et facebook, etc ; la motivation et la détermination avec lesquelles les personnels soignants se dépensent au péril de leur vie, ont éveillé notre gratitude. La lenteur avec laquelle la vie tourne désormais nous rappelle le trésor de la patience. La conviction de revoir un jour tous les nôtres emportés par cette pandémie réactive notre espérance à la résurrection.

La souffrance due à cette crise épidémique pourrait être pour nous, comme l’a si bien indiqué Mgr JP Delville, « un temps d’incubation spirituelle » ; un temps qui nous donne des ressources nécessaires à la construction de la vie d’après l’épisode covid-19. Chacun souhaiterait que tous les trésors que nous avons exhumés en urgence survivent à la crise et se maintiennent dans la durée : que les liens familiaux et d’amitié soient toujours entretenus ; que l’élan de solidarité qui nous mobilise actuellement ne s’estompe jamais ; que la gratitude que nous témoignons au personnel soignant soit étendue à tous ceux qui nous rendent la vie facile au quotidien… et qu’on n’arrête jamais d’accueillir le temps comme un don et un cadeau à savourer patiemment…

Ainsi notre Pâques, célébrée cette année dans des conditions inédites, pourra être une vraie mise à mort de tout ce qui nous éloigne de Dieu et des autres pour que l’homme nouveau ressuscite avec le Christ .

 

Patrick Kipasa Mayifulu

 

Prier chez soi en famille ou seul comment faire ?

 

Loin de moi de vouloir donner des conseils car je fais ce que beaucoup de vous font c'est-à-dire de mon mieux et comme je le sens. Mais que fais-tu me direz-vous ? Qu’est-ce que prier pour moi ? M’arrêter un moment pour prendre du recul avec les autres mais aussi avec moi-même. Je parle à Dieu ou à Marie, je leur offre ma journée à venir ou je leur parle de ma journée terminée.

Je remercie, je demande pardon parfois. Souvent, je prends un livre d’une personne que je sais proche de Dieu, j’en lis un passage, puis je réfléchis à ce que j’ai lu et je me demande ce que cela me dit. Et maintenant qu’est-ce que j’en fais ? Cela me parle-t-il ?

Je crois que lire un Évangile ou un texte de la Bible, un texte plus philosophique ou un témoignage de vie d’une personne interpelle. Moi, ils me font réfléchir à ma manière d’être et de vivre et pour moi c’est une belle prière que cela si en plus, je demande l’aide de Dieu pour bien comprendre tout ça.

 

Témoignage d’un paroissien

 

Quelques nouvelles

 

Premières communions et confirmations

Pour tous les diocèses belges, les célébrations de premières communions et de confirmation des enfants sont reportées après la rentrée scolaire de Septembre 2020.

Carême de partage pour Haïti

Notre Évêque nous appelle à poursuivre, malgré le contexte, la solidarité avec les populations d’Haïti en versant notre contribution par virement bancaire au compte BE68 0000 0000 3434 d’Entraide et Fraternité, 32 rue du Gouvernement Provisoire, 1000 Bruxelles, avec la mention « 6573 Carême de partage »

Masques de protection

Vous désirez obtenir des masques pour vous protéger lors de vos déplacements, contactez l’une de ces deux couturières qui habitent à Gentinnes. Elles les fabriquent et demandent une modique participation aux frais (le travail réalisé, électricité etc.) de 4€ : Simone Lienard (0470 12 22 56 ) et Mireille Lottin (0474 591765).

Contact et Accueil : Le prêtre des 2 paroisses: Patrick Kipasa Mayifulu

Rue du Couvent, 140/104 à 1450 Gentinnes. 071/87.83.67 / 0467/83.03.81

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Éditeurs responsables : Patrick Kipasa Mayifulu, Georges Derriks, Jean de Foy, Michel van Wassenhoven  

Calendrier

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